Une étude japonaise de l'université de Tsukuba parue le 28 mars dans la revue « Cancer » de l'American Cancer Society montre que, contrairement aux idées reçues, le choix du domicile pour la fin de vie ne précipite pas la survenue de la mort chez des patients atteints de cancer en phase terminale.
L'étude prospective inclut 2 069 patients, dont 1 582 hospitalisés en soins palliatifs et 487 recevant des soins palliatifs à domicile. L'équipe de Jun Hamano révèle que la survie des patients qui décèdent à domicile est significativement plus longue que celle des patients qui meurent à l'hôpital. « Patients et familles peuvent choisir le lieu du décès en fonction de leurs préférences et valeurs. Comme les médecins, ils peuvent être rassurés sur le fait qu'une bonne prise en charge à domicile ne raccourcit pas la vie, et peut même prolonger la survie », déclare le Dr Hamano.
« A multicenter cohort study on the survival time of cancer patients dying at home or in hospital: Does place matter? » Jun Hamano e. coll. Cancer; Publié en ligne le 28 mars 2016
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024