Le niraparib (Zejula, laboratoire GSK) est remboursé à 100 % en traitement d’entretien de première ligne du cancer de l’ovaire depuis la publication au Journal officiel le 9 novembre.
En mars 2021, la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS)s’est prononcée en faveur du remboursement de Zejula en monothérapie pour le traitement d’entretien de patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, qui sont en réponse (complète ou partielle) à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.
La Commission a considéré que le service médical rendu (SMR) par le niraparib est important dans cette nouvelle indication de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM), mais que l’amélioration du SMR est mineure (ASMR IV), comme l’olaparib (Lynparza) un autre inhibiteur de PARP. La population cible est d’environ 2 700 patientes par an.
Zejula offre une option thérapeutique pour toutes les patientes quel que soit leur statut mutationnel BRCA et/ou leur statut de déficience de recombinaison homologue (HRD), l’olaparib étant réservé aux femmes ayant une mutation BRCA. « Désormais toutes les patientes pourront bénéficier d’un inhibiteur de PARP en monothérapie dès la première ligne en traitement d’entretien », souligne le Dr Christophe Tessier, directeur médical oncologie de GSK France.
D'après un communiqué de presse de GSK
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