L’ÉQUIPE DE JP Therrien (Marbourg) a cherché à obtenir un équivalent de peau humaine permettant de délivrer du peptide auriculaire natriurétique chez la souris. Ils ont ensuite évalué son efficacité antihypertensive.
L’équivalent de peau humaine a été obtenu en isolant des fibroblastes et des kératinocytes à partir de prépuces humains obtenus par circoncision en période néonatale. Ces deux types de cellules ont ensuite été transfectés par des rétrovirus vecteurs de deux gènes afin qu’elles expriment plus intensément le peptide auriculaire natriurétique. Des timbres cutanés ainsi préparés ont été greffés chez des souris immunodéficientes ayant une tendance génétique à l’hypertension artérielle. Une prévention efficace et durable de l’HTA induite par la charge en sel a été observée.
Selon les auteurs, cette approche préliminaire ouvre une piste innovante dans la prise en charge de maladies comme l’hypertension artérielle ou la mucoviscidose.
Therrien JP, et coll. A gene therapy approach for long-term normalization of blood pressure in hypertensive mice by ANP-secreting human skin grafts. Proc Natl Acad Sci USA 2010 ; 107 (3) : 1178-83.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024