L’evolocumab est une immunoglobuline monoclonale humaine de type IgG2 qui se lie à la PCSK9 humaine.
L’evolocumab empêche ainsi la liaison de PCSK9 aux récepteurs LDL présents à la surface de la cellule hépatique, et évite leur dégradation. L’augmentation des récepteurs hépatiques se traduit par une réduction du LDL-cholestérol sérique. L’étude FOURIER a été un essai thérapeutique contrôlé, à double insu comparant l’evolocumab à un placebo chez des patients en prévention secondaire qui devaient avoir un taux plasmatique de LDL supérieur à 0,70 g/l sous statine. L’utilisation de l’anti-PCSK9 a permis de réduire le risque d’événements cardiovasculaires majeurs. Ce résultat est essentiellement dû à une diminution significative des infarctus et des AVC, sans modification de la mortalité globale ou cardio-vasculaire. Cela pose la question de sa cause, de ses conséquences et, implicitement, de la place de cette molécule dans la prise en charge des patients dyslipidémiques. La tolérance du traitement a été bonne. Une autre voie de recherche consiste à bloquer l'expression du gène de PCSK9 par un ARN interférent, l'inclisiran. À la suite des premiers résultats de l'étude de phase II ORION-I, les données présentées lors du congrès de la Société européenne de cardiologie portaient sur le suivi à un an. Elles ont confirmé la sécurité d'utilisation de cette molécule qui permet d'obtenir une réduction d'environ 50 % du LDL-cholestérol de façon stable.
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