Les patients qui subissent une thyroïdectomie totale (TT) ont 34 % de risques en moins de présenter des complications post-opératoires si leur chirurgien réalise au moins 25 opérations de ce genre par an. C’est ce que conclut une étude présentée cette semaine à Chicago, au congrès annuel de l’American College of Surgeons.
Les auteurs ont utilisé une base de donnée concernant près de 17 000 adultes ayant subi une TT entre 1998 et 2009. Ils ont comparé les taux de complications post-opératoires des patients opérés par des chirurgiens à haut volume (25 TT par an ou plus) à ceux des patients opérés par des chirurgiens à bas volume (moins de 25 TT par an) ; Les patients des chirurgiens à haut volume avaient 4,2 % de risques de complications post-opératoires, contre 6,4 % chez les patients des chirurgiens à bas volume. Les auteurs vont plus loin, en montrant que pour les patients dont le chirurgien ne réalisait qu’une TT par an, le risque accru de complication était de 65 % par rapport aux patients opérés par des chirurgiens à haut volume.
Enfin, les auteurs font remarquer que plus de la moitié des chirurgiens dans leur base de donnée ne réalisaient qu’une opération de TT par an, et que seuls 19 % des patients de l’étude avaient été opérés par des chirurgiens à haut volume. Pour la grande majorité, le volume médian était de 7 TT par an.
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