L’exercice de la chirurgie orthopédique implique, en synergie harmonique, de nombreux acteurs dont la liste n’est pas exhaustive : le plateau technique qu’il soit public ou privé ; l’industriel producteur de dispositifs implantables ou ancillaires ; le chirurgien
On ne le répétera jamais assez : le tout premier garant de la qualité de soins aux patients est la qualité d’éducation et de formation des soignants.
Historiquement, la toute première mission quasi-exclusive de la SOFCOT a consisté à œuvrer pour la conservation de ce capital humain dévoué aux soins. Dans cette démarche fondatrice la SOFCOT pouvait alors se contenter d’un rôle de maintenance ou de réactualisation des connaissances des chirurgiens. Cette vocation première qui était le maintien et l’élargissement du niveau de connaissances du plus grand nombre a vu apparaître, petit à petit, de nouvelles nécessités dans la spécialité.
La mission historique plutôt académique, d’amplification du socle des connaissances, s’est donc graduellement révélée insuffisante dans la mesure où le chirurgien devait faire face, en plus de sa formation théorique et technique, à une maîtrise de gestion du risque, partie intégrante de la qualité de soins délivrée aux patients.
De plus et comme les autres acteurs dont il partage la destinée dans la vision du patient (plateaux techniques, industrie…) le chirurgien doit apprendre et savoir évoluer dans un maquis, plus en plus dense, de réglementations. Cette démarche ne s’improvise pas.
La SOFCOT a donc subi une mutation en profondeur pour assister les professionnels dans cet environnement, en particulier réglementaire évolutif de plus en plus contraignant. Avec l’introduction dans la législation au début de l’année 2013 de l’obligation dite du DPC (Développement professionnel continu) pour tous les professionnels de santé la SOFCOT ne pouvait se contenter d’un rôle d’observateur. En étant légitimement agréée par l’organisme de gestion du DPC, tout en étant, l’opérateur de premier plan de cette dynamique indispensable à l’exercice du métier de chirurgien, la SOFCOT a dû relever de nombreux défis. Elle s’est rapidement trouvée confrontée à un besoin sans précédent de ressources matérielles et humaines, pour la plupart comme toujours bénévoles.
Pour faciliter l’orientation du chirurgien dans ce dédale de règles tout autant techniques qu’évolutives une volonté s’est faite jour, à la SOFCOT : mettre à la disposition des membres de la profession un guichet unique. Ce type de service sous-entend une gamme d’outils à la fois pédagogiques et tutoriaux dont la mise en place réclame de nombreux ajustements d’optimisation, tous consommateurs de précieuses ressources.
En se dotant d’un ancillaire en quête permanente de modernité la SOFCOT conduit sa délicate mission au mieux de l’intérêt de ses membres. On y retrouve de nouveaux locaux, aménagés pour répondre au mieux à ces multiples besoins, un site web en cours d’une profonde refonte, une revue de plus en plus présente à l’international, et de nombreux autres projets encore en gestation.
Si le public attend avant tout de la qualité de soins il attend également une certitude d’intégrité des professionnels qui les délivrent. Dans cette perspective également, la SOFCOT a anticipé l’attente des patients et fait œuvre de transparence avec l’institution d’un comité éthique destiné à tarir toute source éventuelle de conflits d’intérêts.
La qualité des actions conduites par la SOFCOT institution à présent plus que nonagénaire reçoit cette année une reconnaissance internationale avec la consécration, par l’AAOS, Académie américaine de chirurgie orthopédique, comme invité d’honneur à son congrès de la Nouvelle-Orléans en mars 2014.
Il est impossible de dresser une liste limitative des multiples actions conduites par notre société ; elles ont toutes à cœur la qualité des soins délivrés à nos Patients et l’intérêt de l’exercice d’une profession exigeante tant à l’intérieur de nos frontières que bien au-delà.
Secrétaire général de la SOFCOT.
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