Les radiographies du poignet permettent de classer les luxations en deux grands types :
– Type 1. Les lésions sont exclusivement ligamentaires et instables, elles exposent à l’instabilité multidirectionnelle.
– Type 2. Un fragment styloïdien représente au moins le tiers de la fossette scaphoïdienne du radius distal. Le trait est toujours horizontal. Les ligaments radio-carpiens étant solidaires de ce fragment, sa réduction et sa fixation permettent d’obtenir la stabilité.
Toutes les luxations non réductibles, ouvertes, ou avec complications vasculonerveuses, nécessitent un traitement chirurgical. La réduction orthopédique, si elle est anatomique et stable, peut donner de bons résultats fonctionnels, quelle que soit la direction de la luxation. Elle est cependant rarement stable et les derniers travaux plaident en faveur d’une fixation de la réduction, éventuellement par broche radiocarpienne temporaire dans le type 1, ou par fixation du fragment styloïdien grâce à deux vis ou deux broches dans le type 2.
La principale complication est la raideur, avec une perte de 30 à 40 % de l’amplitude de flexion-extension. Les facteurs pronostiques péjoratifs sont les luxations pures de type 1, les lésions ouvertes, nerveuses, intracarpiennes associées et les associations lésionnelles sur le même membre. (fig. 6 à 9).
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