Le diabète de type 2 (DT2) touche 4 millions de personnes en France. Le premier recours, à savoir la médecine générale (MG), est évidemment essentiel mais il doit se former et s'organiser, pour travailler en équipe avec des paramédicaux formés, orienter plus souvent vers les offres en éducation thérapeutique et les associations de patients. Le ministère de la Santé (et donc les Agences régionales de santé) les incitent d'ailleurs à se structurer sur leur territoire.
Mais cela suppose aussi de définir, enfin, le second recours que sont les diabétologues. En effet, désormais les primo-prescriptions d'injectables (insulines ou arGLP1) sont pour plus de moitié issues de la médecine générale, qui se trouve aussi confrontée à une multiplicité d'associations thérapeutiques possibles… et leurs échecs (patients non-répondeurs, malades multi-compliqués, inobservance). Le corolaire de ces nombreuses situations délicates : des dépenses de santé de plus en plus lourdes.
La réelle efficacité des traitements et le poids de nos prescriptions sur les dépenses de santé doivent être une préoccupation constante dans nos choix thérapeutiques. Cela suppose la formation, le travail en équipe, la coordination des soins avec la définition claire du rôle des diabétologues, pour des prescriptions pertinentes, ciblées et régulièrement réévaluées.
Université Grenoble-Alpes, Grenoble
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024