Dans cette jungle numérique, il convient de distinguer trois réalités distinctes : d’une part, les applications « bien-être » qui n’ont rien à voir avec la médecine et qui, très souvent, ne bénéficient d’aucun contrôle de fiabilité : traqueurs d’activité, applications d’aide à la gestion du poids, du stress, du sommeil, de l’exercice physique, aide à la relaxation… D’autre part, les applications santé s’adressant à des patients sains, destinées à la prévention : calcul d’IMC, surveillance du rythme cardiaque, podomètres de qualité… Et dernière catégorie : les applications santé dédiées à la prise en charge de patients souffrant de pathologies chroniques : diabète, asthme, BPCO, insuffisance cardiaque, aide à l’arrêt du tabac… « Dans ce domaine, les applications qui existent ne bénéficient pas d’un niveau de preuve suffisant pour pouvoir être prescrites par un médecin. Par ailleurs, il est très difficile de les intégrer dans un parcours de soin, de démontrer leur efficacité et utilité dans le cadre d’une prise en charge médicale », explique le Dr Boris Hansel, endocrinologue-nutritionniste à l’hôpital Bichat, à Paris.
Des objectifs à distinguer
Publié le 11/06/2015
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Source : Nutrition
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