Agir plus tôt, avant le stade symptomatique du diabète de type 1, devient une réalité, avec une immunothérapie préventive. Mais de nombreuses autres pistes sont explorées, avec des essais portant sur des traitements protecteurs des cellules bêta, l’induction d’une tolérance à l’insuline ou encore la vaccination anticoxsackie.
Des premiers essais de prévention par immunothérapie ont été menés avec succès, avec un anti-CD3, le téplizumab, qui a permis de retarder d’environ deux ans la déclaration clinique du DT1 chez des sujets à risque. La molécule a été approuvée aux États-Unis en novembre.
L’aléfacept, l’abatacept ou le rituximab ont aussi fait la preuve de bénéfices, toutefois modestes, sur la préservation des cellules bêta au stade 3 du DT1. Des traitements protecteurs agissant plus en amont sont à l’étude. C’est le cas de l'inhibiteur calcique vérapamil, qui a démontré réduire le stress des cellules bêta.
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