Le lycopène contenu dans la tomate (et qui lui donne sa couleur) pourrait jouer un rôle en prévention de l’insulinorésistance et donc du diabète de type 2. Constat fait par l’équipe INRA de Jean-François Landrier (Marseille), qui a prélevé des échantillons de tissu adipeux de souris soumises à un régime hyperlipidique. Mis en présence de lycopène (à des concentrations fournies par l’alimentation) ils ont constaté son activité antiinflammatoire, notamment sur les adipocytes. Ces résultats ont été vérifiés sur des cellules humaines.
Au cours de l’obésité, au niveau graisseux, se crée une réaction inflammatoire avec surproduction de cytokines et de chimiokines impliquées dans l’insulinorésistance.
Le lycopène qui se trouve aussi dans le pamplemousse, la pastèque, la papaye, la goyave… possède la propriété d’être stable même après cuisson. Il persiste dans les préparations industrielles à base de tomate.
Journal of Nutritional Biochemistry, 15 octobre 2010.
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