Deux études parues mardi dans le « JAMA » montrent l'utilisation d'un détecteur de glucose installé en sous cutané sur des patients atteints de diabète de type 1 qui s'injectent de l'insuline plusieurs fois par jour, permet un meilleur contrôle de la glycémie.
La première étude, menée par l'équipe du Dr Roy Beck du centre de recherche sur la santé Jaeb (Tampa, Floride), 158 adultes atteints de diabète de type 1 qui procèdent à plusieurs injections d'insuline par jour. Un suivi continu du glucose était proposé à 105 patients, et leurs données étaient comparées à celles de 53 patients constituant un groupe contrôle.
Les patients du groupe traité ont vu leur hémoglobine glyquée moyenne baisser de 1,1 % au bout de 12 semaines, et de 1 % au bout de 24 semaines, contre respectivement 0,5 et 0,4 % dans le groupe contrôle.
Dans l'autre étude, menée par le Dr Marcus Lind et ses collègues de l'université de Gothenburg, en Suède, ont tenté une approche différente. Ils ont recruté de 161 patients diabétiques de type 1 et leur ont proposé alternativement un suivi classique et un suivi guidé par dispositifs sous cutané. Les taux d'hémoglobine glyquée sont de 7,92 % lors du suivi avec le dispositif sous cutané, contre 8,35 % lors de la période contrôle.
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