Partout, la formation médicale dans le domaine des maladies non transmissibles (MNT) est nécessaire, mais les besoins sont plus grands encore en Afrique subsaharienne (lire ci-XXXX). La Société francophone du diabète (SFD) contribue à y répondre. Les universitaires francophones de plusieurs pays ont mis en place deux formations pérennes, avec le concours des universités françaises, d’ONG, un soutien de l’état et d’hôpitaux français.
En 2011, un diplôme d’études spécialisées (DES) endocrino-diabéto-nutrition francophone a été créé, ainsi qu’un diplôme universitaire (DU) de diabétologie, coordonnés par le Mali. Il concerne le Mali, la Guinée, le Bénin, le Cameroun, le Sénégal et le Burkina Faso.
Outre le congrès annuel de la SFD (3e congrès de diabétologie mondial après l’ADA et l’EASD), qui débutera demain le 20 mars, et la journée thématique d’hiver, la francophonie diabétologique se retrouve depuis 11 ans lors du congrès annuel de l’EHU d’Oran, qui réunit plusieurs centaines de participants et plus de 150 conférenciers internationaux. Des liens se tissent entre la SFD et les sociétés savantes d’Algérie (SADIAB), du Maroc (SMEDIAN) et de Tunisie (STEDIAM).
Éducation thérapeutique
La SFD, médicale comme paramédicale, s’est aussi investie sur l’éducation thérapeutique (ETP). Au fil des années, elles ont contribué à la formation de base en ETP, en Algérie et en Tunisie notamment. Comme en France, l’ETP s’y heurte à des difficultés : diffusion au plus grand nombre, absence de reconnaissance et de financement. Cependant elle y a été rapidement reconnue par les acteurs de santé comme un outil essentiel.
* SFD - UGA Grenoble
** UNFM
*** Congo Brazzaville
(1) http://masterclasse.e-diabete.org
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