Une équipe de Boston a étudié la relation entre la consommation de protéines et leur origine (animale ou végétale) et le risque de diabète incident, à la fois chez les femmes de la Nurse’s Health Study et les hommes de la Health professional Study. En analyse multifactorielle, la consommation de protéines totales et animales était associée à une augmentation du risque de diabète (1,13 [1,06 – 1,21]) alors que celle des protéines d’origine végétale était associée à une réduction modeste du risque (0,91 [0,84 – 0,98]) lors de la comparaison des quintiles extrêmes. La substitution d’un plat par jour de protéines d’origine animale par une portion de protéines végétales était associée à une réduction de 10 à 21 % du risque de diabète de type 2.
Cela montre que la consommation de protéines d’origine animale augmente le risque de diabète et que les protéines d’origine végétale le diminuent modestement. Le remplacement des protéines animales par des protéines végétales aurait ainsi un intérêt chez les individus à risque métabolique élevé. Ces données apportent indirectement des réserves supplémentaires vis-à-vis des régimes diététiques très riches en protéines qui sont souvent proposées chez les patients obèses, à risque de diabète.
(1) ADA 2015. Vasanti S. P-1632
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