L’étude randomisée française DIABRASPORT prandiale a évalué 2 stratégies pour limiter le risque hypoglycémique lors d’une activité physique post-prandiale chez 20 diabétiques de type 1 sous pompe. Lors d’une activité physique modérée (à 50 % VO2 max) de 30 min sur vélo ergonomique (90 min après déjeuner), elle a testé : réduction du bolus (- 30 %/- 50 % au repas précédant) vs réduction du débit de base (- 50/- 80 % lors de l’activité physique et des 2 heures suivantes). Les patients étaient équipés de capteur de glycémie Ipro-2 jusqu’au lendemain. La glycémie baisse de 0,70 g/l lors de l’activité physique avec les 2 stratégies. Sur la durée totale d’enregistrement, l’incidence des hypoglycémies ne diffère pas entre les groupes. La réduction de bolus apporte moins d’hypoglycémies l’après-midi, au prix d’une glycémie moyenne plus élevée l’après-midi, sans rebond hyperglycémique au dîner. Si l’activité physique peut être anticipée, réduire le bolus. Sinon, réduire le débit de base (risque hypoglycémique plus élevé : anticiper la baisse de glycémie à l’effort par une collation calibrée de glucides au début de l’activité si la glycémie ‹ 1,50 g/l).
Activité physique post-prandiale sous pompe
Recommandations pour limiter le risque hypoglycémique
Publié le 17/12/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9459
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