Si les génotypes 1a et b, les plus fréquents en Europe et aux États-Unis focalisent l’essentiel du développement des nouveaux traitements de l’hépatite C, les autres génotypes ne sont pas oubliés : génotypes 2 (Afrique de l’Ouest), 3 (Asie du Sud-Est) et 4 (Afrique Centrale, Moyen-Orient et Égypte).
C’est dans ce dernier pays que la compétition Abbvie-Gilead est particulièrement vive avec deux études récentes. Abbvie a présenté les résultats d’une étude montrant l’efficacité de l’association ABT-450/r et ABT-267 qui chez 86 patients donne une SVR12 comprise entre 97 et 100 % que la ribavirine soit ou non associée. La tolérance est bonne.
L’étude Restore associe le sofosbuvir au rimeprevir, antiprotéase NS3/4A qui est une molécule Janssen. Les résultats sont un peu moins bons : 82,9 % chez les patients naïfs, 86 % chez les patients ayant présenté une rechute sous traitement antérieur, mais seulement 60 à 40 % chez les répondeurs partiels et non répondeurs. Mais la poursuite du traitement pendant 24 semaines chez les patients naïfs ou prétraités, répondant au traitement, permet d’atteindre des SVR-12 se rapprochant de 100 %. Là encore, la tolérance est bonne.
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