Chers collègues, ce numéro illustre une nouvelle fois la très grande diversité dans l’exercice du métier d’hépato-gastroentérologue. De la pathologie fonctionnelle à la proctologie, le champ couvert par la spécialité est immense. Il passe également par les maladies du foie, des voies biliaires, du pancréas, inflammatoires chroniques de l’intestin, ou encore par les cancers digestifs. La prévalence des maladies de l’appareil digestif, notamment celle des cancers, étant en augmentation régulière, un effort colossal de recherche est mené afin de mieux comprendre et de traiter plus efficacement ces affections. J'en profite pour souligner le rôle très actif de la France dans ce domaine. Des avancées sont déjà tangibles pour les malades. Ainsi, l’immunothérapie a fait irruption dans la prise en charge de nombreux cancers digestifs, et le champ des biothérapies disponibles pour traiter les patients atteints de MICI ne cesse de s’étendre.
L’endoscopie occupe une place centrale dans notre discipline médico-technique. Dans ce domaine, les avancées sont également rapides et les limites toujours repoussées. Ceci permet une prise en charge curative de plus en plus de cancers superficiels, sans avoir à recourir à la chirurgie. Une formation universitaire et postuniversitaire en endoscopie digestive exigeante, répondant à des critères objectifs d’évaluation, apparaît donc essentielle, à l’image de celle proposée en hépato-gastroentérologie. En phase avec l'actualité, l’endoscopie digestive s’est questionnée sur son impact sur l’environnement. Actuellement, une pratique professionnelle écoresponsable est plus que jamais nécessaire, à commencer par les spécialités les plus polluantes et génératrices de déchets.
Très bonne lecture !
Secrétaire générale de la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE)
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