« Faire recouvrer la vue, cela s’appelait, autrefois, un miracle ! » s’enthousiasme le rédacteur en chef du FASEB Journal dans lequel paraît un travail sur la rétinite pigmentaire. Il force, certes, un peu le trait. Une équipe américaine a réussi à améliorer de façon significative les paramètres visuels chez des souris conçues génétiquement pour être atteintes de l’affection.
Muna I. Naash (Oklahoma) et coll ont utilisé des souris porteuses du gène responsable de la rétinite pigmentaire, Rds. Elles ont reçu trois types de traitement localement : sérum salé, injection du gène normal, injection de nanoparticules contenant une copie saine du gène. Dans ce dernier groupe uniquement, et par rapport à des souris sauvages, l’équipe a relevé des signes significatifs de guérison. Il existait une amélioration structurelle de la rétine, ainsi que de la vision. Ce bénéfice a persisté tout au long de l’étude. Les nanoparticules ont été bien tolérées, sans effet indésirable. Le grand avantage de ces particules synthétiques est de ne comporter aucun élément viral, à l’inverse des thérapies géniques.
FASEB Journal, avril 2010.
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