Selon un étude publiée dans l’« American Journal of Obstetrics and Gynecology », les femmes militaires américaines ont, par rapport à des femmes du même âge dans la population générale, davantage de grossesses non désirées et un moindre recours à la contraception.
Il y a de plus en plus de femmes dans l’armée américaine : elles constituent 20 % des nouvelles recrues, 15 % du personnel d’active et 17 % des réservistes.
Si l’on se réfère aux chiffres 2005 du Département de la Défense, 16,5 % des femmes militaires de 20 ans ou moins ont rapporté une grossesse non désirée dans l’année écoulée. À titre comparatif, dans la même période, le taux de grossesses non désirées était de 7,1 % dans une population féminine civile du même âge. Le travail montre que ces militaires ayant eu une grossesse non désirée sont, de façon prédominante, jeunes, non mariées, qu’elles ont un faible niveau d’éducation, un faible statut socio-économique et qu’elles appartiennent à une minorité ethnique.
40% n’ont pas recours à la contraception
De plus, 50 à 62 % de ces militaires ayant une grossesse non désirée n’utilisaient pas de contraception. Des résultats qui concordent avec des travaux antérieurs auprès de femmes militaires en âge de procréer, travaux qui ont montré que bien que 70 à 85 % soient sexuellement actives, près de 40 % ne prennent pas de contraception.
Pour Vinita Goyal, qui a conduit ce travail, il faudrait que ces femmes aient accès à la contraception d’urgence. Pour elle, le recours à une contraception hormonale supprimant les règles pourrait aussi leur être utile en leur permettant de plus de n’être pas gênées par leurs règles lorsqu’elles sont déployées sur le terrain des opérations.
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