L’état de santé de l’infirmière britannique, Pauline Cafferkey, déclarée guérie de l’infection Ebola fin janvier, et hospitalisée depuis le 9 octobre pour une rechute tardive au niveau du système nerveux central (SNC), s’est « nettement amélioré », selon le Royal Free Hospital de Londres.
Alors que l’hôpital l’avait jugé dans un état « critique » la semaine dernière, lundi, il a qualifié son état de « sérieux mais stable », expliquant qu’elle présentait « des complications neurologiques graves liées à la méningite ».
Deuxième cas de réactivation
« Une longue convalescence l’attend, et elle va rester parmi nous pendant un moment », a indiqué le Dr Michael Jacobs. « Pauline a souffert d’une méningite causée par le virus Ebola. Le virus est réapparu au niveau du cerveau et autour de la colonne vertébrale, causant la méningite », a expliqué le spécialiste en maladies infectieuses.
Le virus peut persister au sein de réservoirs chez les survivants. C’est le 2e cas décrit de réactivation du virus Ebola, le premier étant une uvéite à 1 mois chez un médecin américain.
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