Rappelons que des essais avec un gel avec le ténofovir, par voie rectale et par voie vaginale, ont été présentés récemment à la CROI.
L’étude MTN-001 a comparé chez 144 femmes (Ouganda, Afrique du Sud, Etats-Unis) un gel vaginal de ténofovir et la même molécule par voie orale. Les études pharmacocinétiques ont montré que le gel vaginal permet d’obtenir des concentrations tissulaires vaginales 100 fois supérieures qu’avec la voir orale. La tolérance a été bonne, avec des nausées chez 15 % des participantes.
L’étude RMP-02/MTN-006 a consisté à comparer l’activité anti-VIH d’une dose orale de ténofovir, d’une application rectale unique d’un gel au ténofovir et d’une application du gel pendant six jours. Des biopsies rectales mini-invasives sous sigmoïdoscopie ont ensuite été réalisées, ce qui a permis d’exposer les échantillons de muqueuse rectale au VIH. Résultat : le VIH a été inhibé de manière significative dans le groupe gel rectal pendant 6 jours. Un effet non significatif a été observé après applicaiton unique. La prise orale ne semble pas conférer de protection.
Pour améliorer l’acceptabilité et les effets secondaires (diarrhée et crampes abdominales), une formulation contenant moins de glycérine a été mise au point. Elle est testée dans l’essai MNT-007.
Lire « le Quotidien » du 1er mars 2011.
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