La ministre des affaires sociales et de la santé Marisol Touraine a affirmé sa volonté de « mieux identifier les données utiles » des victimes en cas d’attentats, afin de répondre rapidement à la « souffrance insupportable » des familles. Elle a estimé que les secours et les directeurs d’établissement doivent être en mesure d’établir et d’actualiser la liste des victimes qu’ils prennent en charge, et préconise la mise en place d’un « système d’information unique et commun permettant le suivi des victimes ».
Dans les jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre, l’identification des victimes décédées a fait l’objet de nombreuses critiques. « On ne comprend pas pourquoi l’institut médico légal de Paris n’a pas fait appel au laboratoire flambant neuf de l’unité de gendarmerie d’identification des victimes de catastrophe (UGIVC) », s’interroge l’urgentiste Patrick Pelloux. Ce laboratoire équipé d’un centre de scanner pour les autopsies virtuelles avait été mis à profit suite au crash du vol 9525 de la Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Ils ont été capables d’identifier les victimes en moins de 8 jours à partir de corps en mille morceaux, poursuit le Dr Pelloux, leur aide aurait permis de gagner beaucoup de temps. »
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