Après celui du Premier ministre, c'est le QR code du pass sanitaire du président de la République qui a fuité sur les réseaux sociaux, principalement Twitter et Snapchat, ce mardi.
Sur Twitter, le député (LREM) Eric Bothorel, qui a conduit une mission sur l'open data, a tenté de dédramatiser l'affaire.
Notre pays doit faire face à des menaces cyber bien plus critiques que l’échange du QR code du PR par des hackers en crop-top sur snap.
— eric bothorel (@ebothorel) September 21, 2021
Ne nous laissons pas (trop) distraire.
On révoque le QR, on modère les posts, et accessoirement si matière, on en judiciarise un ou deux. pic.twitter.com/QxXRru3ugK
Mais selon Europe 1, l’Élysée a confirmé l’authenticité du pass sanitaire présidentiel et fait savoir que des « mesures sont en train d’être prises » avec le cabinet de Cédric O, secrétaire d’État chargé au numérique.
L'Élysée dénonce également, selon France Télévisions, « une faute déontologique de professionnels de santé qui ont diffusé ces données soit par négligence, soit par malveillance ». Le conseil national de l'Ordre des médecins a été saisi par la CNAM puisque c'est l'instance compétente en matière de déontologie.
Le SMG veut la suppression du pass
Ce piratage intervient alors que, de son côté, le Syndicat de la médecine générale (SMG) réclame l'abandon du pass sanitaire à l'entrée des établissements de soins. « Instaurer un contrôle à l'entrée des établissements de soins va à l'encontre des valeurs d'accueil qui font l'éthique des soignants, écrit le SMG ce mardi. Rien ne justifie l'exclusion du soin et encore moins au moment de cette crise sanitaire. » Le SMG invite les professionnels de santé à s'opposer à toute mesure « d'éviction de patients », aux directions des établissements de refuser « toute entrave à l'entrée de leurs locaux » et demande au gouvernement de renoncer au pass sanitaire.
Un projet de loi pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre devrait être présenté en Conseil des ministres le 13 octobre.
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