Il est peut-être possible de déceler dans le courant sanguin des indices préfigurant à des problèmes de mémoire chez les femmes âgées ménopausées. Ces indices se manifestent sous la forme de microvésicules thrombogènes, contenant des agrégats de fragments plaquettaires, qui contribueraient à l’activation de la coagulation.
Revenons à l’origine de ce travail. Il existe des zones d’hyperdensité au niveau de la substance blanche décelées à l’IRM, apparues chez des femmes ménopausées. Comme ces images ont été associées à la survenue de modifications cognitives et à une augmentation du risque des AVC, Limor Raz et coll. (Rochester) ont recherché les facteurs déterminants de ces images.
L’étude a été menée chez 95 femmes ménopausées (âge moyen : 53 ans).
Au cours des quatre ans de l’étude, celles qui ont des microvésicules en nombre plus important, ont aussi une activation de la coagulation ainsi qu’une probabilité plus importante de présenter des zones d’hyperdensité dans la matière blanche. Les auteurs évoquent une relation de cause à effet : « L’étude suggère que les microvésicules sanguines contribuent au développement des zones d’hyperdensité de la substance blanche. » « Empêcher les plaquettes de développer ces microvésicules pourrait constituer un moyen d’arrêter la progression des zones hyperdenses dans le cerveau. » Il reste donc à cibler les plaquettes pour réduire leur activation.
Neurology, 13 février 2013.
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