Les canaux ioniques ASIC (Acid Sensing Ion Channel), lorsqu’ils sont fonctionnels, sont des trimères activés par l’acidité ou les ions H +, permettant ainsi le passage de sodium ou de calcium dans les neurones.
Ils sont très présents au niveau périphérique, permettant la détection des stimuli nociceptifs et la transmission synaptique. Récemment, de nombreux peptides inhibiteurs naturels de ces canaux ont été identifiés dans des venins animaux. Ainsi, une toxine isolée du venin de mygale a démontré d’importantes propriétés analgésiques lorsqu’elle est injectée chez les rongeurs et ce, sans toxicité apparente. De même, la mambalgine, isolée du venin d’un serpent africain, le mamba noir qui est parmi les plus venimeux au monde, a, chez la souris, un effet analgésique aussi fort que celui de la morphine, sans activer les récepteurs aux opiacés et donc sans en avoir les effets indésirables.
Retour vers les techniques anciennes : un peu de venin pour guérir le mal ?
Dr Rose Marie Javier
D’après la communication d’Anne Baton (CNRS Nice/Sophia-Antipolis)
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