Le risque de développer une sclérose en plaques (SEP) serait plus élevé de 5 % pour les enfants nés en avril et diminué de 5 à 7 % pour les natifs d’octobre et novembre.
Cet effet « mois de naissance » comme facteur de risque de la SEP a déjà été proposé comme un indicateur du statut en vitamine D de la mère qui varie selon l’ensoleillement dès lors qu’il n’est pas compensé. La carence ou la déficience en vitamine D peut en effet avoir différentes conséquences sur le système immunitaire et affecter le développement fœtal. Toutefois, les études antérieures avaient de multiples facteurs confondants.
Cette nouvelle contribution publiée par une équipe londonienne dans le « Journal de Neurology Neurosurgery and Psychiatry » a tenu compte des données de naissance de 152 000 sujets atteints de sclérose en plaques et a pris en compte la latitude des lieux de naissance qui fait varier l’ensoleillement durant la période hivernale. Les résultats de cette nouvelle métaanalyse démontrent la persistance des résultats : le risque de SEP augmente pour les enfants nés en avril et diminue pour ceux nés en octobre-novembre. Cela corrobore l’hypothèse de l’importance de l’environnement prénatal en vitamine D comme modulateur de la SEP et renforce l’idée qu’une supplémentation précoce pourrait prévenir cette neuropathie
Journal Neurology Neurosurgery Psychiatry 2012 ; 0:01-6
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024