Afin de ne pas confondre apathie et dépression, et en conséquence, de limiter les prescriptions inadaptées d’antidépresseurs, la Haute Autorité de santé (HAS) édite une nouvelle recommandation sur le repérage de l’apathie comme symptôme de la maladie d’Alzheimer.
Soixante pour cent des patients atteints de la maladie d’Alzheimer sont affectés par ce symptôme dont les principaux signes sont les suivants : perte ou baisse de motivation, perte d’initiatives, appauvrissement des activités sociales, désintérêt, émoussement affectif. Lorsque ces signes persistent au-delà de 4 semaines et s’opposent avec l’état antérieur du patient, la HAS recommande au médecin d’utiliser l’inventaire neuropsychiatrique qui évalue la fréquence et la sévérité de 12 symptômes au cours de la maladie d’Alzheimer.
Ne pas traiter comme une dépression
La HAS insiste sur la nécessité d’établir un diagnostic différentiel d’avec la dépression qui fait appel à d’autres symptômes comme le pessimisme, le sentiment de désespoir et la culpabilité.
Les approches non médicamenteuses (thérapies psycho-sociocognitives) et pharmacologiques qui consistent plutôt à éviter les traitements à risques d’effets secondaires favorisant l’apathie, sont à combiner.
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