Le syndrome des jambes sans repos est une maladie de diagnostic souvent difficile, qui est en général peu sévère. Les formes sévères sont responsables de perturbations importantes du sommeil et/ou d’un retentissement marqué sur la vie quotidienne. Des agonistes dopaminergiques sont indiqués dans les formes idiopathiques modérées à très sévères.
Des résultats publiés dans le New England Journal of Medicine montrent qu’une meilleure efficacité peut être obtenue au prix d’un risque moindre avec la prégabaline (Allen RP, et coll. N Engl J Med).
Les auteurs ont montré qu’à l’issue d’un an de traitement, le score IRLS (International Restless Legs Scale) est davantage amélioré que sous pramipexole, et qu’il occasionne moins souvent des aggravations du syndrome.
« C’est une des rares études qui compare l’efficacité de deux traitements », selon S. Chokroverty, auteur de l’éditorial associé. « L’aggravation des symptômes, qui s’observe avec les deux traitements, dont les modes d’actions sont différents, est-elle provoquée par le traitement ou par l’évolution de la maladie elle-même ? ».
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