Le petit-déjeuner, qui assure 15-20 % des apports énergétiques totaux (AET), « permet un meilleur équilibre alimentaire sur la journée », explique le Dr Bernard Waysfeld (Paris). Il peut aussi être considéré comme un marqueur socio-économique. Cependant, au plan cognitivo-comportemental, c’est surtout l’atmosphère dans laquelle il se déroule, en particulier la présence des parents, qui apparaît comme un élément déterminant dans la prise de ce repas par les enfants. Dans l’approche cognitive comportementale, il n’y a pas de pensée dichotomique en aliments « bons » ou « mauvais ». Par ses conséquences négatives, « la stigmatisation des aliments aboutit à des prescriptions de régimes intempestifs et/ou à des attitudes de restrictions. L’idéal est de restaurer des conditions propices à un petit-déjeuner agréable, d’encourager la convivialité, de promouvoir une éducation alimentaire digne de ce nom en tenant compte des aspects culturels, religieux et sociaux ». Par ailleurs, note le Pr Christophe Dupont (Paris), on ne peut pas encore dire avec certitude que le petit-déjeuner est indispensable, mais depuis quelques années, les données scientifiques pédiatriques confortant ses bénéfices s’accumulent. Le petit-déjeuner entraîne une diminution de l’IMC, une réduction globale des ingestas énergétiques et une amélioration de l’activité physique, avec des effets influencés par sa composition en protéines et en glucides. « Les céréales ont a priori un profil adapté à la consommation du petit-déjeuner ».
24e édition de DIETECOM. Conférence de presse organisée par Matins céréales.
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