Les femmes et les hommes ne consomment pas les mêmes quantités de sucre : 20 % de l’apport énergétique moyen chez les femmes, contre 17,5 chez les hommes. Cette différence ne s’observe pas chez les enfants : le sucre représente 25 % des apports quelque soit le sexe. Il n’y a pas d’effet génération et ces proportions tendent à rester stables depuis 40 ans.
Ces différences sont dues à des différences d’appétence, qui se construisent tout au long de la vie, portées par les stéréotypes sur la masculinité et sur la féminité, et non à des causes biologiques. Le sucre n’est pas le seul aliment à avoir un genre social : tout le monde ne sait-il pas que les « vrais mâles » préfèrent la viande rouge (de fait, les hommes en mangent davantage, alors qu’environ 20 % des femmes sont carencées en fer), attribut social de l’animal agressif et viril ? Quant au sucre, il représente culturellement à la fois la douceur et la faiblesse (le « pêché-mignon »), attributs socialement extrêmement féminins.
Le Cedus (Centre d’études et de documentation du sucre) met à disposition des professionnels de santé un « diagnosucre », qui permet de comptabiliser la consommation en sucres d’un patient et de la mettre en regard avec la consommation moyenne des français dans sa catégorie (âge, sexe). www.lesucre.com/footer/contact
D’après une conférence de presse du Cedus
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