Lors du Salon International de l’Agriculture 2014, l’Alliance Française pour une Huile de Palme Durable signait une charte engageant ses membres, professionnels de l’agro-alimentaire, à ne plus utiliser en 2020 que de l’huile de palme 100 % durable. En attendant, la totalité de l’huile de palme consommée en France devra être certifiée RSPO (Round table for sustainable palm oil). Il faut dire que la culture du palmier avait un long chemin à parcourir, entre la déforestation et ses conséquences sur les populations nomades, la biodiversité et la faune sauvage, le recours aux pesticides ou au brûlis, les déplorables conditions de travail, etc.
Globalement, les producteurs s’engagent à ne plus développer de nouvelles plantations sur les forêts naturelles mais uniquement sur des zones déjà déforestées, à recycler la totalité des déchets, à ne pas brûler les vieux palmiers non rentables, à respecter les lois sur des conditions de travail et des logements décents pour les employés, à utiliser des méthodes naturelles contre les prédateurs… Actuellement, en Malaisie, plus de 45 % de la production obéit aux standards RSPO (10 % pour la production mondiale). Même si des ONG participent à la RSPO, des doutes subsistent sur l’obtention de la certification, qui semble comporter des niveaux d’exigence différents et, selon l’ONG Terra Eco, ne met pas à l’abri de mélanges entre les huiles « responsable » et les autres. Quels que soient les critères retenus, une meilleure traçabilité est indispensable pour ramener la confiance.
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