Plusieurs études observationnelles avaient déjà mis en évidence une association entre des taux faibles de vitamine D et le risque de sclérose en plaques (SEP), sans toutefois pouvoir établir un lien de causalité.
Une étude génétique publiée dans PLoS (1) apporte de nouveaux éléments, en montrant que des taux génétiquement bas de vitamine D sont fortement associés au risque de SEP. À partir de la base de données SUNLIGHT, très vaste base de données génétiques sur la vitamine D, qui porte sur près de 34 000 sujets, l’équipe de Brent Richards a pu identifier quatre polymorphismes génétiques associés à des taux bas de vitamine D. L’association entre ces polymorphismes et des taux bas de vitamine D a été confirmée sur une cohorte de 2 350 patients canadiens souffrant d’ostéoporose. Les chercheurs ont ensuite évalué l’impact de ces taux génétiquement bas sur une cohorte de 14 500 patients souffrant de SEP et 24 000 sujets contrôles. Pour chaque diminution d’une déviation standard du taux de vitamine D génétiquement déterminée, le risque de SEP était augmenté par un facteur 2.
Cette étude de randomisation mendélienne a, bien sûr, des limites et des biais sont toujours possibles. Mais, elle apporte des arguments supplémentaires pour mettre en place des essais cliniques contrôlés afin d’évaluer l’impact d’une supplémentation en vitamine D pour prévenir ou faire régresser l’évolution d’une SEP.
(1) Mokry LE et al. Vitamin D and risk of multiple sclerosis : a mendelian randomization study. PLoS Med 2015; 12 : e1001866.
Une étude génétique publiée dans PLoS (1) apporte de nouveaux éléments, en montrant que des taux génétiquement bas de vitamine D sont fortement associés au risque de SEP. À partir de la base de données SUNLIGHT, très vaste base de données génétiques sur la vitamine D, qui porte sur près de 34 000 sujets, l’équipe de Brent Richards a pu identifier quatre polymorphismes génétiques associés à des taux bas de vitamine D. L’association entre ces polymorphismes et des taux bas de vitamine D a été confirmée sur une cohorte de 2 350 patients canadiens souffrant d’ostéoporose. Les chercheurs ont ensuite évalué l’impact de ces taux génétiquement bas sur une cohorte de 14 500 patients souffrant de SEP et 24 000 sujets contrôles. Pour chaque diminution d’une déviation standard du taux de vitamine D génétiquement déterminée, le risque de SEP était augmenté par un facteur 2.
Cette étude de randomisation mendélienne a, bien sûr, des limites et des biais sont toujours possibles. Mais, elle apporte des arguments supplémentaires pour mettre en place des essais cliniques contrôlés afin d’évaluer l’impact d’une supplémentation en vitamine D pour prévenir ou faire régresser l’évolution d’une SEP.
Dr Isabelle Hoppenot
(1) Mokry LE et al. Vitamin D and risk of multiple sclerosis : a mendelian randomization study. PLoS Med 2015; 12 : e1001866.
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