Son principal atout ? Non invasive, elle ne nécessite pas d'injection intraveineuse de produit de contraste, contrairement aux angiographies à la fluorescéine (qui permettent de voir les vaisseaux rétiniens) et au vert d'indocyanine (qui visualisent surtout les vaisseaux choroïdiens).
Le risque d'allergie, de choc anaphylactique ou de fuite de colorant est donc nul. L'angiographie OCT génère un contraste entre les cellules circulantes et les tissus statiques et permet de détecter le mouvement des éléments figurés du sang au sein des vaisseaux sanguins artériels et veineux ainsi que des capillaires. C'est l'utilisation de ce contraste, lié au mouvement des éléments figurés du sang, qui distingue l'OCT-A de l'angiographie en fluorescence. Les vaisseaux rétiniens et choroïdiens sont alors dessinés en trois dimensions. L'angiographie à la fluorescéine garde toutefois un intérêt dont les images doivent être corrélées avec celles de l'OCT-A. À son crédit encore, la possibilité de visualiser chacune des couches vasculaires dont les couches des plexus internes (inaccessibles à l'œil auparavant), ce qui permet d'aller beaucoup plus loin dans l'analyse des vaisseaux. L'examen est rapide et la technique d'apprentissage plus courte que pour l'angiographie à la fluorescéine. Reste à définir sa place dans le diagnostic et le suivi des patients.
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