Chaque année, les Thermes de Montbrun-les-Bains accueillent 2 700 curistes, essentiellement en orientation Rhumatologie.
« Environ 300 d’entre eux viennent spécifiquement pour les voies ORL et environ 30 % de l’ensemble de nos curistes sont en double orientation », souligne Frédéric Prades Directeur des thermes de Montbrun. Sulfurées calciques, magnésiennes neutres avec un dégagement d'hydrogène sulfuré, les eaux de Montbrun donnent des résultats assez probants dans le champ des affections ORL. « Les retours des curistes ORL sont toujours plus élogieux et impressionnants que dans d’autres orientations », constate-t-il. « Pour beaucoup, la cure guérit. C’est vrai notamment chez les jeunes, avec des otites, bronchites chroniques ou des angines qui ont l’air de vraiment de régresser. Pour les personnes âgées, on a certes moins de guérisons, mais elles sont plutôt soulagées pour passer l’hiver, avec moins de grippes ou de rhume », souligne Frédéric Prades.
Soins diversifiés
Le principe de base de la cure est d’utiliser l’eau thermale sous toutes ses formes, de l’état liquide à celui pratiquement gazeux. « Selon que l’on veut traiter les voies respiratoires inférieures ou supérieures, cela passe par des soins d’une simplicité extrême comme les gargarismes jusqu’à des aérosols soniques qui permettent d’envoyer de l’eau thermale sous forme de micro gouttelettes jusqu’à l’intérieur des voies respiratoires afin de traiter les infections pulmonaires », explique le responsable des thermes. « Entre ces deux grands types de soins, on en a une dizaine plus ou moins complexe dont certains soins particuliers réalisés par des médecins thermaux, tels que la douche pharyngée, la méthode de Proetz ou le lavage de sinus », ajoute-t-il.
Projet d’agrandissement
Les thermes de Montbrun comprennent aussi une salle d’inhalation froide qui exploite de l’eau arrivant directement du forage thermal. « Ce sont des jets d’eau brisée qui permettent de diffuser dans la pièce des sulfures contenus dans l’eau et qui vont contribuer à traiter l’ensemble des voies respiratoires du curiste », détaille-t-il. En dehors des soins thermaux, la station de Montbrun-les-Bains ne propose pas encore d’ateliers complémentaires pour aider par exemple les curistes à mieux prendre en charge leur pathologie. « L’établissement affiche complet et il n’y a plus ni de créneau ni de locaux disponibles pour faire autre chose », note le directeur des Thermes de Montbrun. Un projet d’agrandissement de l’établissement a été lancé et devrait voir le jour d’ici deux à trois ans. « Cela va nous permettre de mettre en place des programmes plus spécifiques », confie Frédéric Prades.
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