L’autorité sanitaire publie un rapport d’évaluation restreignant drastiquement les indications du dosage de la vitamine D. Premier coup de frein en France à une grande vogue internationale pour ce remède « naturel ».
Serait-ce une remise en cause des multiples bienfaits attribués à la vitamine D en médecine ces dernières années ? Si la problématique n’est pas exposée en ces termes par la HAS, cela y ressemble tout de même un peu. L’autorité sanitaire recommande de réserver le dosage sanguin de 25(OH)D « au diagnostic de rachitisme et d’ostéomalacie, aux mentions d’AMM des médicaments de l’ostéoporose et à certaines situations cliniques particulières : personnes âgées faisant des chutes répétées, suivi ambulatoire de l’adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation, traitement chirurgical de l’obésité chez l’adulte ».
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024