L’équipe d’épidémiologistes de la Yale University School of Public Health dirigée par Daniel Weinberger a analysé les données de plus de 700 000 hospitalisations pour infections à VRS et plus de 16 000 hospitalisations pour pneumopathie à pneumocoque chez les jeunes enfants sur la période 1992-2009.
Les résultats montrent que les périodes où étaient observés des taux élevés d’hospitalisations pour VRS s’accompagnaient d’une augmentation significative des pneumonies. Chez les nourrissons de moins de 1 an, 20,3 % des cas de pneumopathies étaient associés à une forte activité VRS.
Baisse des hospitalisations avec la vaccination
L’introduction en routine de la vaccination anti-pneumocoque dans les années 2000 a entraîné une diminution significative des hospitalisations pour VRS chez les nourrissons de moins de 1 an.
Le lien d’association ne permet pas de conclure à la causalité entre un pathogène et une susceptibilité augmentée à l’autre. L’étude n’a pas permis non plus de savoir si l’enfant hospitalisé était infecté à la fois par le pneumocoque et le VRS. Néanmoins, ces résultats, en apportant « des preuves de l’interaction entre le VRS et la pneumonie à pneumocoque », suggèrent fortement que l’infection à VRS augmente le risque de pneumopathie, en particulier chez les nourrissons.
PLOS Medicine, publié le 6 janvier 2014
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