Données du registre AIR

Le rituximab dans les spondylarthropathies

Publié le 12/12/2011
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Crédit photo : BSIP

Anticorps monoclonal dirigé contre les lymphocytes B utilisé initialement dans le traitement des lymphomes, le rituximab dispose depuis 2006 d’une AMM dans la polyarthrite rhumatoïde. Son utilisation dans d’autres pathologies auto-immunes est plus confidentielle.

Un registre français collige les cas d’utilisation du rituximab dans les différentes pathologies auto-immunes ou auto-inflammatoires (registre « AIR » à l’initiative du Club Rhumatismes et Inflammation). Sur 595 patients du registre, 26 avaient une spondylarthropathie et 23 ont été évalués. Les patients ont reçu en moyenne 1,5 cycle de rituximab (chaque cycle comprend deux perfusions). Une efficacité du traitement a été observée entre le troisième et le septième mois dans 11 cas, répartis comme suit : 3/3 patients naïfs de biothérapie et 8/20 en échec d’un traitement anti-TNF. Les auteurs ont noté un taux d’IgA avant perfusion plus élevé chez les patients répondeurs. La durée moyenne d’efficacité a été de 6,1 mois (3-12). Sur le plan de la tolérance, deux réactions à la perfusion (sur un total de 80 perfusions) et deux uvéites (une récidive et une de novo) ont été constatées. Deux complications de chirurgie de prothèse (sepsis et thrombose) sont survenues, respectivement, 3 et 5 mois après le rituximab.

L’efficacité était jugée modérée en particulier chez les patients en échec des anti-TNF.

D’après Wendling D. et coll. (Abs 7115)

 Dr J. C-. S.

Source : Congrès Hebdo