Certains arguments expérimentaux laissent penser qu'au-delà de l'effet direct sur l'os, la carence œstrogénique entraînerait des modifications de certains neuromédiateurs cérébraux qui auraient une action délétère sur l'os et interviendraient aussi dans la genèse des bouffées de chaleur. Expérimentalement, la suppression d'un récepteur aux œstrogènes dans certains neurones de l'hypothalamus permet de rétablir la formation osseuse confirmant le rôle central de la signalisation œstrogénique. Ce double impact périphérique et central de la carence œstrogénique pourrait amener à développer des thérapeutiques autres que le traitement hormonal, en agissant sur les systèmes neuronaux ayant un impact au niveau osseux.
Candice B. Herber et al. Estrogen signaling in arcuate Kiss1 neurons suppresses a sex-dependent female circuit promoting dense strong bones. Nature Communications 2019(10):163
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