Le CNP-SOFCOT est porteur de l’excellence orthopédique française et il gagne peu à peu en visibilité. Même si les présidents successifs l’expliquent depuis maintenant plus de 3 ans, il n’est pas inutile ici de rappeler comment est organisé notre CNP et à quoi il sert.
Le CNP-SOFCOT regroupe l’ensemble de la profession, union des sociétés savantes, du collège, de l’académie, du SNCO (ces 3 derniers piliers co-assurent la gestion d’Orthorisq). Il représente la profession auprès de la Haute Autorité de santé (HAS), des tutelles (DGOS, CEPS, UNCAM, CNEDIMTS…) sur des nombreux sujets : dispositifs médicaux implantables, hospitalisation à domicile, chirurgie ambulatoire, données de santé, recommandations (chirurgie lombalgie chronique, prise en charge des fractures extrémité supérieure du fémur…), check-list de sortie des patients, etc.
Le CNP a maintenant un listing pratiquement exhaustif des 3 300 orthopédistes-traumatologues français : 50 % en libéral pur, 20 % exclusivement publics et 30 % salariés avec une activité privée. La moyenne d’âge est de 52 ans et les femmes représentent 4,5 %.
Quelques chiffres permettent de mieux cerner notre activité et ce que nous représentons au plan national dans le domaine de la santé : 36 % des patients viennent aux urgences pour causes traumatiques, 27,4 % des actes de chirurgie en France sont des actes d’orthopédie ou de traumatologie. Annuellement, il y a 1 600 000 séjours pour prises en charge de pathologies orthopédiques ou traumatologiques.
La chirurgie de jour prend une part croissante, avec de nombreux nouveaux patients éligibles pour la chirurgie du pied, du ligament croisé, de l’épaule ou du rachis, dont les nombres d’actes ont considérablement augmenté au cours des dix dernières années. La chirurgie prothétique n’est pas en reste, et le nombre de prothèse de genou (100 000) va probablement, dans les années à venir, doubler celui des prothèses de hanche (140 000). L’excellence de l’orthopédie française repose à la fois sur la qualité de l’organisation et l’évaluation de nos pratiques professionnelles mais aussi et surtout sur la production scientifique et l’innovation.
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