« Les personnes autistes ont des troubles du sommeil, des troubles digestifs, des problèmes d’hygiène, une perception et une expression de la douleur qui est paradoxale », rappelle Sophie Biette. On entend souvent des témoignages de personnes qui ont vécu plusieurs mois avec des fractures non décelées.
Aujourd’hui, dans la mesure où l’on saute l’étape somatique, on attribue trop vite les troubles du comportement à des troubles psychiatriques et beaucoup d’adultes sont surmédiqués avec une espèce de soupe de neuroleptiques aux effets délétères. Le Dr Djea Saravanne, au Centre régional douleur en santé mentale et autisme, à Étampes, reçoit des personnes en crise. Dans la plupart des cas, il trouve une cause somatique à l’origine de ces troubles du comportement. « Il y a vraiment une place pour le généraliste. J’en suis même à penser aujourd’hui que la présence d’un généraliste serait un grand progrès dans beaucoup d’établissements médico-sociaux. »
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