Selon une étude présentée à Munich s’alimenter juste avant de prendre un antituberculeux pourrait diminuer l’efficacité des médicaments, au moins en début de traitement. Dans ce travail mené chez 20 patients les concentrations sanguines d’isoniazide, rifampicine pyrazinamide et éthambutol étaient plus élevées en cas de prise du traitement à jeun, qu’en cas d’administration après un repas riche en sucre.
Réel recul ou moindre déclaration ? Selon les résultats de l’observatoire français des asthmes professionnels présentés à Munich, l’incidence de cette maladie aurait reculé en France avec une incidence de 36/millions (soit 330 cas) entre 2008 et 2011 contre près de 100/millions.
Autre enseignement de cet observatoire, la farine reste le principal allergène en cause dans (20 %) suivi des ammoniums quaternaires (15 %°). Parmi les professions les plus exposées : les agriculteurs et les gens qui travaillent dans l’agroalimentaire arrivent en tête.
Inspirez soufflez… Le dépistage de certaines maladies pulmonaire sera-t-il bientôt aussi simple que cela ? Si pour le moment les nez électroniques restent essentiellement du domaine de la recherche, le concept commence à prendre de l’ampleur, comme en témoigne la session qui a lieu sur ce sujet lors du congrès.
Le principe consiste à analyser la composition en composés volatils organiques (VOC) de l’air expiré. En cas de pathologie sous jacente, cette composition pourrait varier avec par exemple d’avantage de composés signant l’inflammation, l’oxydation, etc. .
En pratique, l’utilisation d’un nez électronique pourrait permettre par exemple d’anticiper un asthme grave comme le suggère une étude présentée à Munich
D’autres applications sont à l’étude comme le dépistage de l’HTAP, le dépistage de certains cancers ou encore l’identification de telle ou telle bactérie lors d’une infection pulmonaire…
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