Emmanuel Macron s'est rendu le 15 juin au Salon Viva technology, vitrine de la French Tech et de l'innovation à Paris, à la rencontre des quelque 5 000 entrepreneurs et 1 000 investisseurs présents. « Aujourd'hui, la France est en train de devenir la nation des start-up, et elle doit réussir ce pari », a lancé le chef de l'État. « La France est un pays d'entrepreneurs, de start-up mais je veux que ça devienne aussi un pays de licornes, de grands groupes nouveaux, le pays des géants de demain », a-t-il affirmé.
Emmanuel Macron entend construire un environnement très attractif pour les entrepreneurs qui leur permettre de « réussir davantage, plus vite, plus fort, à l'échelle du pays puis du continent et à l'échelle mondiale ». Au niveau européen, les entreprises tricolores ne devront « pas se battre avec 27 régulations différentes, 27 entraves et en quelque sorte avoir dès le début un handicap irrémédiable face à une start-up américaine ou chinoise », a-t-il plaidé.
Le président de la République souhaite aussi donner davantage de place à l'expérimentation. « Combien de fois ai-je entendu des entreprises m'expliquer qu'elles avaient découvert en France, bénéficié du crédit impôt recherche et des laboratoires publics, mais qu'elles étaient parties se développer ailleurs parce qu'elles n'avaient pas obtenu les adaptations réglementaires nécessaires ou la possibilité de le faire », poursuit-il. Il est urgent à ses yeux de décloisonner la recherche publique et l'entreprenariat mais aussi les jeunes pousses et les grands groupes.
Le fonds pour l'innovation sera doté « de 10 milliards d'euros pour investir aux étapes clés de la croissance ». Dans ce cadre, les secteurs et technologies en lien direct avec la santé font partie des priorités : intelligence artificielle, Internet des objets, transition de la médecine chimique vers la médecine génomique mais aussi entreprises qui développent l'assistance, le diagnostic à distance, qui détectent les chutes ou anticipent les troubles cognitifs, a-t-il énuméré.
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