Rendu ce vendredi, le rapport d’experts ordonné par les juges enquêtant à Paris sur le Mediator évalue entre 1 300 et 1 800 le nombre de décès à long terme en France liés à une pathologie cardiaque imputable à ce médicament.
Il reprend ce faisant les estimations de mortalité formulées à l’hiver 2012 par l’INSERM.
Selon l’AFP, le rapport remis au Parquet parisien estime également que la commercialisation du médicament, dont les « propriétés anorexigènes puissantes » sont confirmées, aurait dû être suspendue entre 1998 et 2003 par le laboratoire Servier ou par les autorités au vu des premiers signalements de maladies.
Le laboratoire Servier prend acte de ce rapport judiciaire. Il considère que « ces conclusions n’apportent pas d’élément supplémentaire concernant le risque de valvulopathie lié à la prise de Mediator ».
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité