Le directeur général de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), qui s’exprimait sur la mise en cause des pilules de 3e et 4e générations, a jugé que l’action conjuguée des agences et des pouvoirs publics avait permis à la France d’échapper à « une crise sanitaire d’ampleur considérable ». Une crise qui aurait pu déboucher sur une « perte de confiance envers les acteurs de santé et la contraception », a déclaré le Pr Dominique Maraninchi, invité des « Cafés Nile ».
Protéger les femmes
« Nous avons une feuille de route qui consiste à redonner confiance dans le médicament et la contraception » a-t-il poursuivi. Le directeur de l’ANSM assure avoir pris la décision de suspendre Diane 35 (d’ici à trois mois) « pour protéger les femmes ». Bien réagir, a-t-il poursuivi, « c’est agir rationnellement, même si tout le monde n’est pas d’accord » avec la méthode utilisée.
Revoir la pharmacovigilance
Le patron de l’ANSM a par ailleurs estimé que le dispositif de pharmacovigilance devait être revu, en lui adjoignant la notion de surveillance. « Nous ne pouvons pas rester avec un système pas compris, mal utilisé, et déclencheur de crise. » Le patron de l’ANSM milite notamment pour une meilleure articulation entre la base de données nationale et le dispositif européen.
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