Après le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHARe), c'est au tour de quatre syndicats supplémentaires d'appeler les praticiens hospitaliers à rejoindre la grève des organisations syndicales de la fonction publique, prévu le 22 mai. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux public (SPHP), le Syndicat national des biologistes des hôpitaux (SNBH), le Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU) et le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), tous membres de la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), ont publié ce vendredi un appel à rejoindre le mouvement. Ils font le constat d'une détérioration croissante des conditions de travail du personnel hospitalier qui entraîne une baisse de la qualité des soins offerts aux patients.
En chœur, les syndicats dénoncent la baisse des tarifs hospitaliers responsable de « la remise en cause du statut des agents de la fonction publique en lieu et place des carences de gestion du budget de la santé ». Ils s'opposent ainsi au recours à l'intérim au sein de l'hôpital public et à la mise en place d'une rémunération « au mérite » au détriment de mesures d'attractivité pour attirer les jeunes médecins.
Sur fond de revendications communes, chacun de ces quatre syndicats détaille ses propres desiderata. Les biologistes alertent sur la nécessaire concertation à l'approche de la fin de la période d'accréditation en 2020 et le regroupement des laboratoires au sein des groupements hospitaliers de territoire (GHT). De leur côté, les psychiatres défendent un exercice qui repose sur la prévention et l'intégration des diverses pratiques thérapeutiques développées au niveau national.
Tous veulent se voir associés à la concertation sur la réforme de la fonction publique engagée par l'État et se déclarent rester « très vigilants quant à la réforme des retraites à venir ».
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