La métaphore sportive a ses limites : dans la course à l'Élysée, il n'y a pas de contrôle anti-dopage…
Un candidat avait défrayé la chronique lors de la précédente campagne, il s’était dit que son hyperactivité n’était pas sans rapport avec la prise de substances stimulantes que la loi proscrit. Une rumeur, jamais démentie, qui avait abondamment circulé sur la toile. Mais cette année, aucun candidat ne consommerait de vitamines, de compléments alimentaires, de corticoïdes, d’amphétamines et autres neuro-excitants. Et bien entendu ils boivent très peu d’alcool – même si, dans les couloirs de l’Assemblée, on murmure que le cocktail dit « séance de nuit » (rhum, Contreau et jus de citron) aide à tenir. Jamais non plus de benzodiazépines, ni autres psychotropes. Seule Marine Le Pen admet prendre un stimulant, en buvant beaucoup de café durant la campagne.
La question des régimes amincissants n’est pas davantage évoquée. Une exception : Jean-Luc Mélenchon, qui avait livré à « Gala » les secrets de sa salade de quinoa, grâce à laquelle il avait perdu des kilos et gagné en punch, suscitant beaucoup de buzz. Mais on n’aura pas entendu le candidat Hollande s’exprimer au sujet des 17 kg perdus en 2010 (vite regagnés sur les nappes damassées de l’Élysée), ni Marine Le Pen à propos des 10 kg qu’elle avait perdus la même année.
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