La commission d'enquête parlementaire sur la fibromyalgie, créée à l'initiative du groupe de la gauche démocrate et républicaine s'est réunie pour la première fois au début de la semaine. Elle s'est fixé trois axes de travail : le contexte de l'émergence de la fibromyalgie, la pertinence des outils de diagnostic, et les modalités de prise en charge des patients.
Académie nationale de médecine, HAS, et INSERM auditionnés
Dans la perspective d'une remise d'un rapport début octobre 2016, les travaux débuteront le 31 mai par les auditions du Pr Daniel Bontoux, rhumatologue, membre de l'Académie nationale de médecine, du Pr Agnès Buzin, présidente de la Haute autorité de la santé (HAS), et du Pr Francis Berenbaum, rhumatologue à l’hôpital Saint-Antoine et expert de l’Institut thématique multi-organismes (ITMO) Physiopathologie, métabolisme et nutrition pour le domaine ostéo-articulaire (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
La commission d'enquête est composée de 27 députés de tous les groupes de l'Assemblée nationale. Présidée par Sylviane Bulteau (Socialiste, écologie, et républicain, Vendée), elle a pour rapporteur son instigateur, Patrice Carvalho, (GDR) et pour vice-présidents Gérard Bapt (Socialiste, Haute-Garonne), Annie Le Houerou (Socialiste, Côtes-d'Armor), Gilles Lurton (Les Républicains, Ille-et-Vilaine), et Francis Vercamer (Union des démocrates et indépendants, Nord).
La fibromyalgie, qui touche entre 1,5 et 2 millions de Français, surtout des femmes, est jusqu'alors considérée comme « un syndrome sans cause connue », selon les députés Front de Gauche. Si des associations comme Fibromyalgie France ont émis des doutes sur la pertinence de cette commission alors que l'expertise collective de l'INSERM est en cours de préparation, d'autres comme Fibro'action, se félicitent d'un travail sur les problématiques psychosociales.
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