Marisol Touraine, déjà ministre de la Santé et des Affaires sociales, vient de voir son périmètre augmenté de la Condition féminine. Désormais flanquée de trois secrétaires d’État, elle n’a toujours personne pour la santé ! Et pourtant, il y a du pain sur la planche : le projet de loi santé en gestation, fourre-tout où l’on retrouve en vrac la permanence des soins, le DMP, le tiers payant, les économies de santé (10 milliards !)… aurait bien bénéficié de la présence d’un secrétaire d’État, ce d’autant que les objectifs de la ministre sont en contradiction avec le virage libéral du président et de son Premier ministre.
La volte-face libérale du gouvernement Valls II ne s’étend apparemment pas à la santé où l’étatisation va bon train : tiers payant, renforcement du pouvoir central au détriment des ARS, gouvernance hospitalière administrative présagent de vraies difficultés avec les syndicats et le terrain.
Ajoutons la possible déréglementation de la profession de pharmacien et l’on trouvera là les éléments indispensables à la création d’une pétaudière généralisée. Ce jour-là, la ministre de la Santé sera bien seule.
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