Soins non programmés : généralistes et pompiers demandent la généralisation du 116 117

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Publié le 06/12/2019

Crédit photo : PHANIE

Alors que l'exécutif devrait dévoiler dans les prochains jours les contours de son service d'accès aux soins (SAS, superplateforme de régulation promise pour l'été 2020), pompiers et médecins généralistes rappellent leur attachement au 116 117.

La branche généraliste de la CSMF, MG France et la Fédération nationale de sapeurs pompiers de France (FNSPF) ont rappelé d'une même voix leur volonté de voir se généraliser le numéro de régulation libérale des soins non programmés si devait se mettre en place avec le SAS un numéro d'appel unique pour les appels d'urgence.

« Il est préjudiciable pour la santé publique de continuer à mettre dans la même file d'attente les appels pour la grippe ou pour un arrêt cardiaque », argumentent les trois organisations syndicales. Le 116 117, déjà effectif dans trois régions (Normandie, Pays de la Loire et Corse), « doit permettre à nos concitoyens de trouver, 24 heures sur 24, le meilleur conseil et le meilleur accès à un médecin pour leur porter assistance et répondre aux demandes de soins non programmés », expliquent-elles.

En accord avec la position défendue par l'Assemblée des départements de France (ADF), pompiers et généralistes défendent l'échelon départemental comme étant le « niveau le plus approprié pour apporter cette réponse ».

Courant novembre, les quatre grands syndicats de médecins libéraux (CSMF, FMF, MG France et SML) avaient déjà exprimé leur opposition à la mise en place, dans le cadre du SAS, d'un numéro unique santé, le 113. « Ce numéro n’est en fait que le 15 sous un nouvel habillage », écrivaient-ils, jugeant qui si une telle décision était prise, elle serait une « occasion ratée de s’appuyer sur la médecine de ville. »


Source : lequotidiendumedecin.fr