Les gynécologues plus tolérants ?

« Chaque projet de loi de santé a prétendu s’attaquer au problème des refus de soin », note l’association qui dénonce « les lobbies pro médecins » dont l’action est parvenue à faire « capoter » les avancées prévues dans la loi Bachelot. « Les mesures envisagées dans la loi Santé défendue aujourd’hui par Marisol Touraine sont insuffisantes, très en deçà des enjeux », estime en outre AIDES.

Selon l’association contactée par « le Quotidien du Médecin », « les chirurgiens dentistes et les gynécologues ont été choisis en raison des remontées de terrain. Ce sont les deux spécialités qui se distinguent dans les témoignages qui nous parviennent. » Les gynécologues ont donc également fait l’objet d’une campagne de testing, mais les résultats « n’ont pas confirmé ce que nous affirmaient les militants, ce qui est une bonne chose ».

Le refus de soin à un patient sur la base de son statut sérologique expose le praticien à des sanctions venant de sont ordre professionnel. Jusqu’à présent, une seule plainte a été déposée, en 2011, contre un chirurgien-dentiste de La Rochelle. Le praticien s’était vu notifier, en novembre 2013, un blâme de la Chambre disciplinaire nationale de son l’ONCD.